Le vignoble et son histoire
Dans la très antique ville de Castelleone di Suana, au cœur du vignoble des Marches, une petite entreprise familiale, menée dans le respect de la tradition et avec l’aide des techniques les plus modernes, par Roberto Venturi. De douces collines, un microclimat propice à la vigne, c’est le royaume du verdicchio, mais les autres cépages s’y trouvent aussi très bien, muscat, sangiovese, montepulciano et, ici, aleatico.
Une agriculture raisonnée, un soin jaloux pour les vignes, une gestion minutieuse du feuillage, rien n’est laissé au hasard.
L’aleatico, exposé sud-est, des rendements faibles, huit tonnes à l’hectare. Les vignes sont à 250 m d’altitude.
Le millésime et les vendanges
Comme dans presque toute l’Italie, des rendements très faibles. Les rendements sont en recul de 30 % par rapport à 2016. Lucifer est passé par là ; c’est le nom de la vague de chaleur, la plus extrême de l’histoire des enregistrements météorologiques, le stress hydrique était extrême et les vignerons se préparaient à perdre leur récolte entière. Mais, miracle, le climat s’est rafraîchi juste avant la vendange, et il est tombé tout juste assez de pluie pour sauver la récolte. Belle maturité et acidité préservée.
La vinification
Fermentation et macération à température contrôlée dans des cuves d’acier inoxydable pendant dix jours à une température constante de 26 °. Il est ensuite affiné pendant six mois dans des foudres de chêne puis passe trois mois en bouteille avant commercialisation.
La dégustation
Robe rubis, intense, violacée.
Des arômes balsamiques, floraux, rose, pivoine, de la figue noire, si caractéristique de l’aleatico. Une belle structure tanique, de la fraîcheur, un vin agréable, tout à la fois riche et facile.
Avec quoi le boire ?
Facile à marier, charcuterie, viandes rouges, champignons, pâtes, il résiste bien à la tomate.